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Leila Martial

Me suivre :

Née dans les années 80 dans une famille de musiciens classiques ouverts sur le monde, Leïla développe très tôt une passion pour les arts vivants et s’exile à l’âge de 10 ans au collège de Marciac, interne, pour y apprendre le jazz et plus spécialement l’improvisation qui deviendra sa plus grande passion. Elève à la curiosité bouillonnante, elle bifurque vers le théâtre quelques temps tout en suivant des cours de danse puis se consacre pleinement à la musique à l’âge de 16 ans. Elle entre alors au CNR de Toulouse, obtient son DEM à l’unanimité du jury et sillonne un bon nombre d’écoles (Music’halle à Toulouse, le CNSM de San Sebastian, le CNR de Montpellier…)

En 2009, fraîchement débarquée à Paris, elle remporte le 1er PRIX DE SOLISTE au concours National de Jazz à la Défense – pour la première fois décerné à une chanteuse- ainsi que le 3ème prix de groupe. C’est avec ce même groupe qu’elle enregistre 2 ans plus tard son premier album Dance floor qui la révèlera au monde du jazz.
Le voyage et la rencontre étant au coeur de sa démarche créative, elle développe petit à petit un langage imaginaire entre scat et yaourt, qui fera sa marque de fabrique. La joie qu’elle éprouve à chanter est manifeste et elle ouvre des espaces de liberté qui mêlent engagement émotionnel et virtuosité technique.

En 2013, elle remporte le 1ER PRIX DE SOLISTE au concours de Crest jazz vocal puis en 2014, est nommée lauréate de la tournée Jazz Migration. Elle monte alors un nouveau projet BAA BOX avec deux autres poly-instrumentistes (Eric Perez & Pierre Tereygeol) qui donnera naissance à deux albums Baabel & Warm Canto sur le label Laborie et se produira dans le monde entier.

Parallèlement à ses activités musicales, Leïla se forme au clown et explore sa personnalité fantasque dans des formats variés faisant toujours une grande place à l’improvisation (Furia avec Marlène Rostaing).

Sa curiosité vis à vis de certaines traditions vocales va de pair avec un intérêt pour le mode de vie qui les accompagne. Ethnologue dans l’âme, elle découvre sur le tard le le lien qui sous tend ses 3 passions (musiques tziganes, polyphonies pygmées et chant de gorge inuit) : Elles sont toutes issues de peuples nomades.
Elle y voit une émanation de sa vie, et surtout le fait que le nomadisme produit des chants particuliers, dont la caisse de résonance n’est pas un habitacle mais un corps/des corps qui bougent dans l’espace et vibrent avec lui, sortes de maisons de sons mobiles qui font chanter le monde.

Sensible à la beauté du vivant, les questions écologiques sont devenues brûlantes à ses yeux et elle s’est engagée avec quelques amis dans la rédaction d’un appel «Pour une écologie de la musique vivante » accompagné de propositions concrètes invitant les acteurs de la musique à transformer leurs pratiques afin de les rendre compatibles avec une sauvegarde des espèces et de l’écosystème. « Il est temps de changer de modèle (…) et imaginer un art vivant qui soit aussi un art du vivant »

L’année 2020 lui offre plusieurs signes de reconnaissance puisqu’elle reçoit le prix de l’académie du Jazz pour son album Warm canto et est promue artiste vocale aux Victoires du Jazz.

Parallèlement elle est nommée artiste/compositrice associée aux Scènes du Jura et va pouvoir mener à bien des projets au long cours comme ÄKÄ -Free voices of forest (projet inter culturel avec des pygmées aka du congo) et son projet seule en scène, Jubilä (disque + spectacle).

Jubilä représente la réunion de tous ses territoires, ceux qu’elle a arpentés pendant 20 ans à travers ses collaborations, ses voyages, ses recherches…L’assemblage de toutes les Leïla(s) en une, personnage aux identités multiples. C’est son projet le plus important et le plus ambitieux, le plus solitaire et paradoxalement le plus collectif puisqu’elle est accompagnée de nombreux partenaires (co-producteurs, scénographe, regards extérieurs, ingénieurs sons et lumières, costumière etc… )

La première a eu lieu le 10 mars 2023 à Lons le Saunier dans le cadre d’un festival Solaires insolentes qui mettait à l’honneur des femmes seules en scène et qu’elle a imaginé avec les Scènes du Jura où elle est artiste associée depuis 3 ans.

L’écriture du spectacle s’est poursuivie en tournée au contact du public lors de festivals d’été 2023 et a aboutit à la création à l’automne 2023 à l’Hexagone de Meylan.

 

Par ailleurs, Leïla poursuit des collaborations et se produit avec plusieurs projets Oliphantre (Italie), FiL (duo avec Valentin Ceccaldi), ÄKÄ-Free voices of forest, l’Orchestre National de jazz, Atrahasis (Octotrip).

Elle vient de sortir un album avec Valentin Ceccaldi Le jardin des délices sur le label hongrois BMC records.

Elle est nouvellement associée au théâtre le Salmanazar (Epernay) et continue de s’affranchir du cadre musical à travers son personnage Jubilä et ses mille et unes voies.

Leïla Martial is more than a singer. She is a creator of emotions and a visual artist of the voice. "

Jean-Marc Gélin – JAZZ MAGAZINE

Singulière, barrée, pas tout à fait de notre monde, Leïla Martial ne ressemble en rien à une chanteuse de jazz »

LES INROCKUPTIBLES

L’une des « maîtres » confirmés d’un instrument rare : cette voix à la créativité sans bornes. »

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Between electronic exploration, the use of voices in all its forms (low voice, sound effects, melodic lines, etc.) and the associations of timbres, Leïla Martial, voice acrobat, brilliantly combines poetry and groove. "

TÉLÉRAMA
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